Elyos, mon petit soleil de poche...

Voilà Elyos, 3 ans et demi, fils d'une maman bouvier bernois et d'un père golden retriever ! ^^



Le meilleur ami qu’on n’a jamais eu…
Je me souviendrais toujours de ta naissance, mon petit compagnon à quatre pattes poilu… Six heures du matin, ta maman nous réveille pour sa mise bas avec la surprise de la sortie spontanée de l’une de tes sœurs dans mes draps de la veille qui était posé par terre. Bran le bas de combat, nous l’installons dans un panier plus confortable et attendons la venus des autres. Malheureusement, c’était une première expérience pour ta mère et il y a eu des complications. Elle était épuisée et n’avait plus la force d’ouvrir votre poche placentaire ou même de vous sortir totalement, avec ma mère nous nous sommes alors improviser sage-femme. Je me souviens précisément de toi parce que c’est à toi que j’ai ouvert la poche en premier, que j’ai sécher et déposer près de ta mère en t’indiquant le chemin de la première tétine venue devant ton petit museau et tes yeux encore clos. Tu étais si petit, tu faisais à peine la taille de ma main complète, ton pelage mouillé et ta forme de nouveaux né disgracieuse ne m’atteignait pas car je te trouvais absolument magnifique… Tes petits couinements me soulevaient agréablement l’estomac et la nouvelle vie qui se tenait dans mes mains me rendait incroyablement heureuse. Tu finis par être l’un des deux seuls mâles de la portée, les huit autres étant des femelles. Tu étais le plus gros et surtout le plus grincheux, tu refusais les biberons au profit du lait de ta mère et grondait déjà des grognements ridicules alors que tu n’avais même pas encore ouvert les yeux. Plus tu grandissais, plus je m’attachais à toi…. Le commandant des chiottes de la petite meute de chiot, l’apprenti chef, le grognon et petit belliqueux haut comme trois pommes. Oui, tu dégageais vraiment une image spécifique et ton petit côté « à part » me plaisait beaucoup… Mais nous ne pouvions pas te garder, j’avais déjà trois gros chiens et la venue d’un quatrième n’était pas désirée.
Mais il y a eu ce fameux jour où quelqu’un a voulu te prendre. Tu ressemblais à un gros nounours, tu avais tout pour plaire et j’avais peur que tu partes…J’avais eu pendant un moment une lueur d’espoir quand je voyais que personne ne voulait de toi au début parce que tu étais voué à devenir un chien énorme puisque les mâles bouvier bernois deviennent immense, et même si tu es un croisé tu étais déjà grand pour ton âge. Ton frère avait un atout en plus du tiens, il ressemblait à un vrai bouvier et avait une bouille de doudou calin alors qu’au fond toi tu ressemblait plus à ton père, un golden, et le mélange faisait de toi un beau chien au couleur noir et feu tel un rottweiler. Les gens qui recherchait par un type bouvier bernois n’était pas intéressé, et de même pour ceux qui préfèrerait un golden noir comme nous en avons eu parmi les femelles… Vraiment, tu étais celui qui avait une apparence à part, tu n’avais qu’une sœur qui te ressemblait.
Est venue cet homme grand, froid et distant qui était intéressé par toi. Il y avait avec lui une femme que je ne sentais pas. Les chiots n’ont plus n’ont pas eu l’air de l’avoir bien sentis, il ne s’approchait pas d’elle mais que de l’homme. De tout le temps où ils sont restés là, ils n’ont même pas daigné te toucher avant de t’avoir choisi. J’avais l’impression qu’on te choisissait comme dans une vitrine.
Avec ma mère nous avons discuté et j’ai prié pour qu’on le garde, mais elle ne voulait pas. Cependant elle ne voulait pas le leur donner non plus. C’est alors que j’ai pris ta responsabilité en demandant de le garder, sous mon nom, en promettant de m’occuper de lui et de le ramener chez moi lorsque je serais majeure et logée.
J’étais tellement heureuse, j’aimais tellement ce chien. A six semaines je l’emmenais déjà voir le monde et des gens, aujourd’hui grâce à cela tu es devenu un chien sociable et agréable. A l’école du chiot tu étais le premier rebelle à montrer ses fesses en étant assis à l’envers par rapport à tous les autres chiots qui devaient être aligné dans le même sens. Mais c’est mon petit rebelle à moi…
Trois ans plus tard te voilà bien grand et toujours ce caractère bien forgé. Toujours en querelle avec le gros mâle de ma petite meute canine tu cherches toujours la place du dominant, tu as l’intelligence et la douceur de ton père mais aussi l’énergie de ta mère et la carrure de ton oncle. De belles épaules larges et un haut garrot font de toi un beau jeune mâle..
J’aime me promener dans la forêt avec toi, j’ai vraiment l’impression que tu comprends tout ce que je te dis. Nous prenons un malin plaisir à courir ensemble dans les champs et à jouer ensemble. Je n’ai pas eu besoin de t’enseigner d’ordre particulier si ce n’est « assis » ou « stop ». Le reste tu l’as appris tout seul en m’écoutant. J’ai établit une relation de confiance avec ce chien surprenante. Nous n’avons pas de réel lien « maître » « chien » mais plus tôt une relation fraternelle, familiale. Il fait partie des chiens qui nous écoute à partir du moment où il sait que vous le respecter au même titre qu’il vous respecte. Et je sens que c’est ce qu’il se passe quand je lui demande quelque chose. Il ne m’obéit pas parce qu’il doit m’obéir, il m’obéit parce qu’il sait que je le respecte et en fait de même. Il sait que j’ai confiance en lui, alors il a confiance en moi.
Je lui parle comme si je parlais à un humain, je sais qu’il ne comprenne pas l’exactitude des mots mais les chiens ressentent les vagues que fait votre voix ainsi que son ton et peuvent comprendre totalement ce que vous lui transmettez comme émotion lorsque vous parlez. C’est pour ça que je l’ai habitué à lui parler normalement et à lui parler en chien quand il faut parler en chien. C’est aussi de là, je pense, que viens notre respect mutuelle. Je fais un effort pour m’exprimer comme le fait son espèce alors il fait un effort pour comprendre ma langue personnelle.
Me voilà assis sur un tronc d’arbre au tournant d’une forêt et tu es assis à côté de moi sagement. Comme à notre habitude, je te prends alors dans mes bras et je te confie mes petits secrets, nos deux front l’un contre l’autre tu ne bouges pas mais me transmet une sorte d’énergie qui m’apaise et me soulage. Je te fais alors des promesses, que je réaliserais, comme celle de partir voyager en camion pour lui offrir tous les terrains de la planète pour courir, ou celle de t’emmener dans une free party pour voir d’autres chiens et partager avec moi la culture avec laquelle je souhaite vivre. Les teuffeurs qui vivent avec leur chien partagent de grands moments avec eux et un lien très intense. Le chien a un rôle dans la teuf aussi important que les humains qui y participent, ils sentent qu’ils sont utiles et semblent apprécier ce fait. Ils protègent les camions des éventuelles malveillants, réchauffe nt leur maître qui ont froid dans la forêt la nuit, préviennent lorsqu’une voiture arrive sur les lieux. Ils sentent ce rôle de gardien et ils ont l’air d’y tenir vraiment à cœur. Je veux que tu puisses partager ça avec moi et que ta vie soit un peu plus mouvementée que dans un jardin clôturé.
Je sais que tu as envie de vivre ces choses, je le sais c’est tout. Je le sens. Et tu me le montre aussi souvent quand ton terrain pourtant très grand de la maison ne te suffit plus pour te dégourdir les pattes et que tu pars à l’assaut des champs voisins pour courir dans tous les sens ou faire une petite frayeur à la voisine. Je sais que tu ne fais pas ça parce que tu n’es pas bien chez nous car quand tu as faits ton petit tour tu reviens comme si de rien était. Mais tu aimes voir de nouvelles choses et faire de nouvelles expériences, à trois ans déjà tu es toujours aussi fougueux et avide de connaissance.
Je les réaliserais, ces promesses. Chaque jour j’attends d’avoir l’âge pour mon permis et de m’acheter mon camion tant désiré. Je t’ai déjà imaginé une place au chaud dans ce dernier, ta petite couverture et ton coin à toi, ta place dans ma vie future… Tu as déjà un collier lumineux pour que je puisse te repéré la nuit et des gamelles pour chien « traveller » très pratique pour le voyage. Vraiment j’ai de grande ambitions pour nous deux et pour mon compagnon également. J’aime bien me donner envie de grandir et de voir comment j’imagine mon futur et ce que j’ai envie d’en faire !
Bientôt j’ai prévu d’entreprendre avec toi un peu de sport comme du canicross ou du canicyclo pour prendre du plaisir à travailler ensemble et voir le vent filer devant nous. Nous aimons tous les deux courir et je pense que nous en profiterons vraiment !
Dès que je te vois tu me rappelle ainsi les rêves que je veux réaliser et tu me donne envie de continuer de vivre. J’ai tant de souvenirs qui sont liés à toi et tant de projets où tu es aussi dedans… Ce n’est ni mon fils, ni mon petit frère, ni le chien que j’ai domestiqué, c’est juste un chien. Un chien à part entière. Ce n’est pas « mon » chien, au sens possessif, c’est mon chien dans le sens où nos vies sont liés et que nous évoluons ensemble sur le petit chemin de la vie. C’est ça pour moi un chien, ces fabuleuses bêtes dont l’achat ne peut pas être réalisé sur un coup de tête mais bien une réflexion profonde car cet animal va partager votre vie pendant de longue année. C’est une responsabilité, une vie qu’on vous met entre les mains. Autant faire des choses ensembles et offrir une belle vie à cet animal comme à vous-mêmes. Ça, c’est pareil avec tous les animaux dits « de compagnie ». Les gens doivent se rappeler que ces petites ou grosses bêtes vont vous suivre toute votre vie et que vous devez partager d’innombrables moments avec eux et qu’ils sont tous important. Ce sont des vies à part entière, une histoire leur est propre autant que vous, vous en avez une. Ce n’est pas un objet de décoration ou un esclave qui vous écoute avec une confiance très naïve. C’est une vie qui doit être aussi belle que vous souhaitez que la vôtre soit…
Quand vous parvenez à avoir le respect de vos bêtes, c’est que vous avez au préalable montré à votre animal que vous le respectiez. Cette notion d’égalité est pour moi la meilleure relation qu’il peut exister entre un animal et un homme.
Le meilleur ami de l’homme est de loin celui qui placera le plus facilement toute sa confiance en vous, vous ne devez jamais oublier l’ampleur que cette confiance prend pour lui et la force qu’il y met, c’est en en ayant conscience que vous commencez par respecter votre animal…
J’aime mon chien comme j’aime un frère ou un ami proche, je ne l’aime pas comme un humain ou comme un animal, je l’aime pour ce qu’il est et pour ce qu’il m’apporte… C’est mon petit soleil de poche, je n’ai jamais posé les yeux sur ce chien en ressentant autre chose que du bonheur. Même quand il fait des conneries, quand je le vois il me donne juste envie de vivre ^^
Dans ses yeux je revois son père au même âge, celui-ci qui m’a suivie depuis la maternelle et avec qui j’ai déjà partagé tant de chose. C’est de loin celui qui me comprends le plus avant Elyos ( Qui, écrit « Hélios » , est le nom du dieu du soleil ), parce qu’il a vécu toutes les péripéties de ma vie avec moi et que nous avons grandi ensemble mais également, souffert ensemble de la séparation de mes parents… Chaque animal est important tout comme chaque vie sur terre l’est, et représente une identité et une histoire propre qui ne faut pas oublier.
J’ai écrit ce texte en pensant aux animaux de compagnie et ce que représente leur vie propre en pensant à ceux qui ne comprennent pas qu’un animal ne doit pas être traité pour « moins » qu’un homme… J’ai écrit particulièrement sur mes chiens, ou plus tôt même un seul, Elyos, car je l’ai vu grandir depuis sa naissance et c’est celui qui va partager ma vie plus tard, aujourd’hui j’avais envie de partager à l’écrit ce qu’est le bonheur d’avoir un petit compagnon à quatre pattes !


Pour finir une photo de ma petite meute hihi

Eh bah, t'es plus bavarde que moi

En tout cas si ça c'est pas de l'amour, je ne sais pas ce que c'est

Lire dès le matin une si belle histoire de vie entre une jeune maitresse et son grand prince plus que charmant que j'aime ça !

Très beau mélange ton chien,belle photo de famille

Merci pour vos réponses ! Oh que oui je l'aime mon chien hihi

Je le trouve très beau ! Belle suite d'aventure à vous deux

Superbe texte... Surtout que mon pote à 4 pattes s'appelle aussi Helyos ^^

Haha c'est amusant qu'il s'appelle aussi comme ça, j'ai rarement vu d'autre chien du même nom !^^

Vous aussi, quand on vous demande comment il s'appelle, quand vous dites " Helios ", on vous répond " Ah, Eliot ? " xD Sa m'arrive tout le temps hihi

Olwun a écrit:Haha c'est amusant qu'il s'appelle aussi comme ça, j'ai rarement vu d'autre chien du même nom !^^

Vous aussi, quand on vous demande comment il s'appelle, quand vous dites " Helios ", on vous répond " Ah, Eliot ? " xD Sa m'arrive tout le temps hihi

purée oui ça m'arrive tout le temps lol