Le profil du proprietaire

Il incombe donc au futur propriétaire de prendre en compte tous ces éléments, positifs et négatifs, avant d'arrêter sa décision. Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'il existe de nombreuses " classifications " des individus dans leur relation avec le chien qui tiennent compte de facteurs sociologiques et psychologiques. L'une d'entre elles, par exemple, envisage quatre types d'attitudes possibles envers un animal de compagnie :


- l'humaniste, qui porte un vif intérêt et une profonde affection aux animaux de compagnie ;


- le moraliste, qui se soucie avant tout du bon ou du mauvais traitement envers les animaux et réagit avec violence contre la cruauté à leur encontre et leur exploitation ;


- l'utilitariste, qui s'attache surtout à la valeur matérielle et pratique de l'animal ;


- le négativiste, qui repousse les animaux par peur et par dégoût.


Parallèlement à cette classification qui peut paraître quelque peu didactique et sommaire, une " classification ", ou plutôt une répartition des propriétaires de chiens analysant plus en détail la typologie humaine, a récemment été proposée à la suite d'une enquête internationale conduite par une entreprise privée oeuvrant dans le secteur de l'animal de compagnie. L'approche y est conduite selon une double thématique :


- animal-objet : le chien peut remplir des fonctions purement matérielles ou, à l'opposé, être considéré comme un moyen pour l'homme d'accéder à un certain idéal ;


- animal-socialisateur : le chien permet dans ce cas à l'homme de s'affirmer ou lui assure une certaine intégration sociale.


Huit groupes différents de propriétaires ont ensuite été mis en évidence et définis à partir du chien lui-même : le " clochard marrant ", le " vieux compagnon ", le " truc à la mode ", " l'ami de l'enfant ", le " gardien des biens matériels ", le " nature chez soi ", le " bonne conscience ", le " symbole de l'ordre établi ".


Une autre enquête, moins imagée mais sans doute plus réaliste, a donné lieu à une répartition quantitative des propriétaires de chiens en référence à leur comportement vis-à-vis de l'animal. Partant du domaine rationnel pour aboutir au registre affectif, ses résultats sont les suivants :


- 18 % des propriétaires déclarent être totalement indifférents à la vie courante et au devenir de leur chien ;


- 15 % pensent que le chien n'a pas d'autre finalité que strictement utilitaire ;


- 18 %, ne prenant en compte que l'aspect " santé" ", considèrent la bonne santé de leur chien comme l'élément primordial ;


- 8 % sont partisans d'un chien " juste à sa place ", en bonne santé, vivant dans la maisonnée, mais respecté en tant que chien sans aucun anthropomorphisme ;


- 12 % voient dans leur chien un élément important de valorisation de leur ego ;


- 14 % éprouvent pour leur chien un réel amour et le positionnent de manière équivalente à n'importe quel membre de la famille ;


- 18 %, enfin, confessent être dans une véritable adoration vis-à-vis de leur chien et le placer bien au-dessus des hommes dans leur échelle de valeurs affectives.


Une telle étude révèle que plus d'un propriétaire de chien sur trois se situe de lui-même dans un cadre comportemental extrémiste, allant de l'ultrarationalisme à l'hyperaffectivité, c'est-à-dire aux deux pôles de ce que devrait être en réalité la place du chien dans l'esprit et dans la vie de son maître.


Être un bon maître se situe sans doute dans un juste milieu par rapport à ces deux extrêmes. Le maître doit intégrer les règles de comportement, d'hygiène, de mode de vie, de nutrition, de bonne santé, et respecter l'animal dans le rôle qui lui est imparti sur notre planète. Un chien est un chien et pas un petit d'homme. S'il lui manque la parole, la nature, en revanche, l'a doté d'autres moyens d'expression tout aussi efficaces. C'est à l'homme d'adopter à son égard un comportement qu'il puisse comprendre, en ne cherchant surtout pas à le traiter en enfant. Celui qui a saisi que la richesse de la vie sur notre planète vient du respect de la diversité des espèces animales, trouvera l'épanouissement dans le regard de son chien sans que ce dernier ressente le besoin de partager le même lit que son maître !






Que serait l'homme sans le chien ?
On n'ose pas y penser. Le chien étant l'ami de l'homme, l'homme n'aurait plus d'ami. L'aveugle tâtonnerait en vain au bord de la rue à traverser, le voyageur périrait dans la neige sur les pentes du mont Saint-Bernard, sans avoir bu le rhum des bons pères ; nous ne verrions plus dans les cirques le Barbet jouer aux dominos, lire le journal, et compter jusqu'à douze ; les jeunes enfants, désorientés, seraient obligés d'attacher les casseroles à la queue du tigre royal ; les cousins pauvres entreraient sans vergogne dans la villa du cousin riche. Il n'y aurait plus de saine distraction, plus de tranquillité, plus de police, plus de plaisanterie, plus d'amitié.

Alexandre Vialatte Chronique de chien In Et c'est ainsi qu'Allah est grand Éd. Julliard, Paris.

doudoune a écrit:

[...]

Une autre enquête, moins imagée mais sans doute plus réaliste, a donné lieu à une répartition quantitative des propriétaires de chiens en référence à leur comportement vis-à-vis de l'animal. Partant du domaine rationnel pour aboutir au registre affectif, ses résultats sont les suivants :


- 18 % des propriétaires déclarent être totalement indifférents à la vie courante et au devenir de leur chien ;


- 15 % pensent que le chien n'a pas d'autre finalité que strictement utilitaire ;


[...]

- 18 %, enfin, confessent être dans une véritable adoration vis-à-vis de leur chien et le placer bien au-dessus des hommes dans leur échelle de valeurs affectives.


Une telle étude révèle que plus d'un propriétaire de chien sur trois se situe de lui-même dans un cadre comportemental extrémiste, allant de l'ultrarationalisme à l'hyperaffectivité, c'est-à-dire aux deux pôles de ce que devrait être en réalité la place du chien dans l'esprit et dans la vie de son maître.

En gras, deux reactions qui peuvent devenir dangeureuse ou poser probleme non?

18 %, enfin, confessent être dans une véritable adoration vis-à-vis de leur chien et le placer bien au-dessus des hommes dans leur échelle de valeurs affectives.

j'ai bien peur d'étre dans cette catégorie...
j'ai une adoration pour mon terre neuve, je ne vais nulle part sans elle!!

Mieux vaut que tu sois cette catégorie que dans l'autre !!

curko a écrit:Mieux vaut que tu sois cette catégorie que dans l'autre !!

+1

Et bien moi
Je ne me considère ni dans les uns ni dans les autres..
Je cohabite avec elle, je la respecte, je lui donne tous les soins nécessaires tant au niveau de la nourriture et des soins médicaux.. Nous restons en harmonie dans les bons et mauvais moments. Elle est TOUJOURS présente pour me donner sa joie de vivre à mes côtés, c'est vraiment ce que nous recherchons toutes les deux..
Les chiffres
Ce n'est qu'un panel de statistiques qui, pour ma part, ne sont au préalable pas forcément valables par leur sincérité.. Beaucoup de personnes, lors de ces questionnaires se laissent embobiner en inscrivant et en détournant à leur avantage certains faits qui ne sont pas en mesure de pratiquer au quotidien (en ne donnant pas la réalité de leur acte auprès de leur chien..)
Donc, je commente assez durement ces pourcentages
car j'ai pu être en relation avec des personnes qui ont participé à ces analyses recueillies, et bien toutes sans exception ont augmenté volontairement leur vécu pour se faire "mousser"..
Mais dans la majeure partie, les gens sont correctes, mais j'ai tout de même des doutes.. Cela n'engage que moi..

URZ26 a écrit:Et bien moi
Je ne me considère ni dans les uns ni dans les autres..

toi non plus ??

Et je vais même m'abstenir de commenter......car toute chose à son contraire.

et bien moi je fais partie de ceux-là:
- 8 % sont partisans d'un chien " juste à sa place ", en bonne santé, vivant dans la maisonnée, mais respecté en tant que chien sans aucun anthropomorphisme ;
et ben on est pas nombreux...

18 %, enfin, confessent être dans une véritable adoration vis-à-vis de leur chien et le placer bien au-dessus des hommes dans leur échelle de valeurs affectives.

Je suis comme ca et Wendy encore plus, mais nous en sommes conscient donc on fait avec !!

après d'avoir ce genre de relation trop fusionnelle cela pose des problème pratique...

Lesquelles ??

Moi depuis 1an je n'ai aucun probleme !!

Hormis qu'elle soit hyper protectrice la nuit avec Wendy et que personne ne peut l'approcher si elle a les chiens :s

moi je suis trop proche de ma chienne....
en dehors de chez moi je peut pas m'éloigner d'elle de 3m ou elle devient folle si c'est quelqu'un d'autre qui tient la laisse...
la dernière fois que j'ai essayé ma mère me la tient au resto le temps que j'aille au wc, elle a arraché la table pour me rejoindre...
c'est une terre neuve, 60kilo...

mon prochain chien je l'élèverais comme un chien pas comme un bébé...
quand celle la va partir je crois que je m'en remettrais pas en plus... :-(

je suis entierement daccord avec les propos de Urz car chacun sa place tout en laimant

- 8 % sont partisans d'un chien " juste à sa place ", en bonne santé, vivant dans la maisonnée, mais respecté en tant que chien sans aucun anthropomorphisme

Je me considere la dedans aussi...


- 14 % éprouvent pour leur chien un réel amour et le positionnent de manière équivalente à n'importe quel membre de la famille


Je place mon beau-pere la dedans... Avec qui je n'expose plus mes idées sur les molosses et chiens dit dangereux suite a une certaine discuttion bien musclé... Meme si je m'entend a merveille avec, je ne veut plus non plus lui faire part de mes conseils a la vue de son comportement vis-a-vis de notre toutou... Bien dommage car depuis qu'il est a la maison PEUT-ETRE que certains (gros) problemes aurait plus etre evité... Enfin bon, je m'eloigne du sujet...

doudoune a écrit:je suis entierement d'accord avec les propos de Urz car chacun sa place tout en laimant

Bien DOUD
C'est vrai qu'à ce jour, je ne suis plus la petite fille naïve à qui on fait assimiler tout et n'importe quoi..
Dans ce domaine, je reste très distante..

beauce07 a écrit:et bien moi je fais partie de ceux-là:
- 8 % sont partisans d'un chien " juste à sa place ", en bonne santé, vivant dans la maisonnée, mais respecté en tant que chien sans aucun anthropomorphisme ;
et ben on est pas nombreux...

Si je devais choisir, j'opterais aussi pour celle là
J'ai beaucoup de complicité avec elle, mais chacune à sa place.

bijounie a écrit:mon prochain chien je l'élèverais comme un chien pas comme un bébé...
quand celle la va partir je crois que je m'en remettrais pas en plus... :-(

le chien que j'avais avant celle la était une chienne border collie que j'ai eu a l'age d'un an et quand elle est parti je croyais que je m'en remetrais pas, c'est comme si j'avais perdu un membre de ma famille
mais j'avais deja l'autre chien et je crois quelle ma consoler c'etait bizzare mais c'etait comme ça heureusement que j'avais un autre chien parceque les autres personnes ne comprenent pas forcement ce qui se passe

a mais je comprend.... je suis littéralement amoureuse de ma chienne...
j'espère que tu t'en est remise maintenant?
et avec le nouveau chien c'est pareil? même type de relation?

bijounie a écrit:a mais je comprend.... je suis littéralement amoureuse de ma chienne...
j'espère que tu t'en est remise maintenant?
et avec le nouveau chien c'est pareil? même type de relation?

oui je m'en suis remise et quand je passe la ou elle est enterré je pensse très fort a elle et sa me fait du bien
avec l'autre chien ce n'est pas le meme type de relation car ce n'est pas du tout le meme type de caractere la nouvelle est beaucoup plus joueuse et on peut dire qu'il y a une bonne confiance entre nous ( c'est dire a 9 mois est rogé les os sur moi )
c'est clair que je suis tombé amoureuse de ce chien et elle me rend la chandelle car quand je m'absente pendant une longuuuuuuuuuuuuue semaine on peut dire que c'est la fete a la maison

a ben c'est super que tu ai retrouvé un chien avec qui tu t'entende bien...
pour te faire oublier le premier...

ma chienne a 7 ans je l'ai eu quand j'ai eu 14 ans, c'est mon bébé....

bijounie a écrit:a ben c'est super que tu ai retrouvé un chien avec qui tu t'entende bien...
pour te faire oublier le premier...

ma chienne a 7 ans je l'ai eu quand j'ai eu 14 ans, c'est mon bébé....

normale de s'attaché a un chien pendant 7 longue anné la mienne avait 14 ans quand elle est morte c'est sur ça crée des liens

c'est vrai...
moi j'ai un mâle croisé groéndal très vieux que j'ai pris a la spa déjà adulte et j'y suis moins attaché qu'a ma chienne...

c'est ca l'ennuie ca vit pas assez longtemps, le terre neuve c'est 10 ans max...

oui mais dit toi que pendant la periode ou ton chien a vecu tu as eu de très bon souvenir et il y aura toujours quelque chose pour le rappelé