Enfant/chien

Salut à tous !

Ce matin je m'interrogeais...


Aux mamans du forum, quelle place ont vos chiens dans votre vie, par rapport à vos enfants, votre compagnon ?

Je demande ça parce qu'on entend souvent la remarque "c'est un chien, pas un gosse" et n'ayant pas d'enfant je me posais la question.

Je connais certaines personnes qui préfèrent les chiens aux enfants, d'autres pour qui c'est l'inverse, d'autres qui aiment leur chien plus que tout mais qui choisiront toujours l'enfant par rapport au chien.

Enfin voilà, je voulais vos avis sur la question

Je pense que tout parent donnerait sa vie pour son gosse mais pour son chien je suis moins sur quand même

C'est un membre de la famille, qui a une énorme importance pour les enfants.
On respecte un animal, on en prend soin, on s'adapte à ses besoins de bébé ou de vieillard. Les parents décident, aucun enfant n'a d'animal personnel (sauf hamster ou poisson), il y a des règles à respecter, et l'enfant apprend l'autorité bienveillante avec le jeune chien.

Bon, hein, l'enfant apprend aussi à contourner toutes les règles pour mieux s'amuser avec le chien, pour vivre avec lui des moments style " mon vieux Pilou, il n'y a que toi qui m'aime et on est tous les deux face au monde méchant". ça, c'ést quand le gamin va piquer une glace pour lui et une tranche de jambon pour le chien, ou le fait monter à coté de lui sur le canapé, alors qu'il ne le devrait pas... et ça fait de super souvenirs d'enfance.

Perso, je me pose pas vraiment la question...

Mes enfants, je ferais tout pour eux.
Enfin, c'est juste naturel quoi, il faut en avoir pour "sentir çà". C'est difficile à expliquer... Je veille sur eux, sur leurs besoins, leur sécurité...
Je m'inquiète pour eux...


Mais mes chiens ont aussi une place immense dans ma vie.

Comme ils ont une grande place dans celle de mes enfants, comme mes enfants sont importants aussi pour mes chiens.
(Les chats sont aussi dans le même cas, ils sont hyper importants pour mes enfants car ils sont toujours avec eux dans les chambres et dorment ensemble. Et faut voir la fête des chats quand les enfants rentrent de l'école, plus que les chiens  
Roméo et mon 1er, c'est incroyable j'ai jamais vu çà, quand il rentre, le chat lui saute dans les bras et se blotti contre lui pendant de longues minutes, comme pour se ressourcer... C'est très touchant... )

On vit tous ensemble comme une famille quoi...
Je ne cherche pas à mettre de "place" ou "d'importance"...
On vit "comme çà" sans prendre la tête, sans se poser de questions...
Je n'en ressens pas le besoin.


Tout le monde se respecte les uns les autres... Ou essaie en tout cas...
Si Ya besoin, je remets les choses en place...
Je veille au grain quand même, mais dans l'ensemble, les règles sont comprises.
Les gosses et les chiens, c'est un peu pareil... Amour, Education et Patience.

Gamine, je vivais avec des chiens.
Ils avaient une place énorme dans mon cœur.
Ca ne me serait pas venu à l'idée de demander à mes parents si j'étais plus important qu'eux à cette époque... Ils étaient tellement importants pour moi!

Educalins a écrit:Perso, je me pose pas vraiment la question...

Mes enfants, je ferais tout pour eux.
Enfin, c'est juste naturel quoi, il faut en avoir pour "sentir çà". C'est difficile à expliquer... Je veille sur eux, sur leurs besoins, leur sécurité...
Je m'inquiète pour eux...


Mais mes chiens ont aussi une place immense dans ma vie.

Comme ils ont une grande place dans celle de mes enfants, comme mes enfants sont importants aussi pour mes chiens.
(Les chats sont aussi dans le même cas, ils sont hyper importants pour mes enfants car ils sont toujours avec eux dans les chambres et dorment ensemble. 

On vit tous ensemble comme une famille quoi...
Je ne cherche pas à mettre de "place" ou "d'importance"...
On vit "comme çà" sans prendre la tête, sans se poser de questions...
Je n'en ressens pas le besoin.


Gamine, je vivais avec des chiens.
Ils avaient une place énorme dans mon cœur.
Ca ne me serait pas venu à l'idée de demander à mes parents si j'étais plus important qu'eux à cette époque... Ils étaient tellement importants pour moi!

Comme je suis d'humeur flemmarde, je fais un copié collé, tout cela sans chat   Mais pareil ........

Je pense aussi qu'Educalins à tout dit.

Mon fils c'est mon fils, mes chiens sont mes chiens.
Chacun à sa place après c'est sur que mon fils passera toujours avant tout. C'est pas descriptible ce qu'on ressent pour son enfant, il faut le vivre, c'est unique.
Après je vois déjà que les animaux intriguent énormément mon bébé de 7 mois, en promenade il regarde toujours ce qu'ils font, à la maison il les cherche et le chat lui fait tout le temps de câlins.
Je pense que c'est super stimulant pour lui, et lui apporte beaucoup.

Je suis assez d'accord avec Educalins, et je renchéris sur le lien chien/enfant, j'ai un enfant qui est très solitaire alors qu'avec les chiens c'est un truc de fou, il "parle chien", dort avec le chat, les animaux lui sont très bénéfiques, il les laisse entrer dans sa bulle, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'humains.
Alors à titre perso je serais prête à aller plus loin pour mes enfants que pour mes chiens, si y'a un incendie je sauve d'abord les gosses, y'a un truc viscéral et animal (justement ) qu'il n'y a pas avec les chiens, qui sont des compagnons de vie.
Mais les chiens ont leur place dans la famille aux côtés des humains, et notre vie tourne autour de tout ce petit monde.
On cherche à déménager actuellement, un des critères et qu'il y aie assez de terrain pour nos 3 chèvres, on ne va pas bazarder un animal pour notre confort perso de "oui cette maison est parfaite mais y'a un petit jardin donc on donne les chèvres", c'est niet, elles font aussi partie de la famille.

Je n'ai pas d'enfants et je n'en n'aurai pas.
C'est pas que je les aime pas mais c'est pas pour moi. Ou alors, je me leurre....

Toujours est il, que ce truc "viscéral" moi je l'éprouve pour mes chiens.
Enfin, certains d'entre eux.

Peut être que ce que l'on ressent pour son enfant est plus fort. Je ne le saurai jamais.

Mais si il y avait le feu chez moi, je plongerais dans les flammes pour sauver mes chiens.
Si l'on voulait leur faire du mal je serai capable de violence alors que ce n'est pas dans mon caractère.
Lorsqu'ils sont malades je ne me préoccupe plus du tout de ce qui est mon quotidien ou des choses que j'aime.
Mes plus grandes joies, ce sont eux qui me les apportent.
Et ils sont les premiers à qui j'ai envie de faire plaisir.

Peut être que je me fourvoie et que ce que je ressent n'est qu'une pâle copie de ce que je pourrais éprouver pour mon enfant si j'en avais, mais j'ai le coeur rempli d'amour pour eux et je n'éprouve pas le besoin de plus.

Les chiens ont donc leur place, les enfants en occupent une autre. L'un n'occulte pas l'autre.

La relation chien/enfant me fascine aussi, c'est touchant, et ton fils l'illustre bien Fanto.

Sitsip, je ressens la même chose pour ma chienne, mais je n'ai pas encore d'enfant.

C'est çà!
Ya pas besoin de "choisir"

J'avais un chien avant d'avoir un enfant, et bien, je n'ai pas arrêter de l'aimer parce que j'avais un fils...
Et son 1er mot a été le nom de sa chienne...

J'ai eu d'autres chiens...
Puis 2 autres enfants...

On peut tous les aimer!
L'un n'empêche pas l'autre!

Sitsip a écrit:Je n'ai pas d'enfants et je n'en n'aurai pas.
C'est pas que je les aime pas mais c'est pas pour moi. Ou alors, je me leurre....

Toujours est il, que ce truc "viscéral" moi je l'éprouve pour mes chiens.
Enfin, certains d'entre eux.

Peut être que ce que l'on ressent pour son enfant est plus fort. Je ne le saurai jamais.

Mais si il y avait le feu chez moi, je plongerais dans les flammes pour sauver mes chiens.
Si l'on voulait leur faire du mal je serai capable de violence alors que ce n'est pas dans mon caractère.
Lorsqu'ils sont malades je ne me préoccupe plus du tout de ce qui est mon quotidien ou des choses que j'aime.
Mes plus grandes joies, ce sont eux qui me les apportent.
Et ils sont les premiers à qui j'ai envie de faire plaisir.

Peut être que je me fourvoie et que ce que je ressent n'est qu'une pâle copie de ce que je pourrais éprouver pour mon enfant si j'en avais, mais j'ai le coeur rempli d'amour pour eux et je n'éprouve pas le besoin de plus.

Non, je ne crois pas que ce soit une pâle copie.
Albert Schweitzer : L'enfant qui sait se pencher sur l'animal souffrant saura un jour tendre la main à son frère.

J'ai toujours été extrêmement proche de mes chats, jusqu'au jour où enceinte de 9 mois fin 2009 (donc dans un état émotionnel assez... Heu... Intense, enceinte tout est démultiplié) ma petite chatte de 6 mois qui dormait en rond sur mon ventre depuis 4 mois et à qui j'étais terriblement attachée a été écrasée devant chez moi, ça a été dévastateur, et je sais pas, ça a cassé un truc chez moi, on était si fusionnelles, si j'ai pu ensuite apprécier la compagnie des animaux et tisser un lien de tendresse, de complicité, d'affection sincère, je n'ai plus réussi à avoir cette proximité dont tu parles Sitsip (et je ne pense pas que ce soit une pâle copie d'ailleurs, c'est de l'amour tendre et sincère, il n'y a pas lieu de créer une échelle), ce jour là ça a été tellement violent je crois que j'en suis pas encore guérie et que j'ai encore une forme de distance de protection, y'a bien que mes mômes qui ont réussi à franchir cette forteresse, y'a ceux qui disent qu'ils veulent plus prendre d'animaux parce que ça fait trop mal quand ils partent, moi j'en ai repris mais ça a plus été pareil après ça, j'y pense avec nostalgie, ça me manque cette fusion avec un animal, cette évidence, un jour peut-être, là j'ai pris trop cher ce jour là, c'est ni conscient ni volontaire, mais clairement je vois et ressens le bloquage, l'idée de m'attacher aussi fort à un animal qui dans le meilleur des cas m'accompagnera 10 ou 15 ans, j'y arrive plus pour le moment.
Mais nous sommes de bons camarades avec une affection et un respect réciproque, un plaisir de vivre et d'évoluer ensemble, mais pas fusionnels.
(Mais je suis une sauvageonne asociale, je suis pas très douée non plus en liens de façon globale)
Et c'est d'autant plus fort quand je vois mon fils être dans une évidence et une fluidité totale dans ses rapports avec les animaux, avec son innocence d'enfant qui, le veinard, vit dans le présent

Et pour le "par rapport à votre compagnon" c'est comme les gosses, c'est pas possible de comparer, c'est un autre lien, comme des pétales d'une fleur, y'en a pas un qui remplace un autre, mais t'en retires un et la fleur elle ressemble plus à rien et elle a l'air toute décharnée.

Putain, t'as un don Fanto, j'adore ta métaphore !

Educalins a écrit: Gamine, je vivais avec des chiens.
Ils avaient une place énorme dans mon cœur.
Ca ne me serait pas venu à l'idée de demander à mes parents si j'étais plus important qu'eux à cette époque... Ils étaient tellement importants pour moi!

Tout pareil, jamais je n'aurais demandé à mes parents de "choisir" entre ma sœur de cœur et moi. C'est des questions d'adulte ça, les mioches sont plus sains, ils marchent avec le cœur.

De toute façon si j'avais demandé qui ils préféraient mes parents auraient choisi... le frangin, éliminées d'office la chienne et moi, toujours ex aequo au final

Un peu comme ce qui a été dit, mes enfants c'est ma vie ! Mes animaux, je les adore, ils ont une place énorme dans mon coeur, mais si j'étais dans une situation où je devrais choisir, c'est certain que mes enfants primeraient. Sauf que je ferais tout pour sauver les animaux aussi !

Si un de mes enfants était gravement malade, je quitterais mon emploi, je vendrais ma maison pour payer des traitements expérimentaux pour tenter de le sauver ! Je ne ferais pas ça pour un chat ou un chien...

Comme dit Fanto, on ne peut comparer, c'est différent. Ce n'est pas facile, j'avais des chevaux avant d'avoir des enfants puis après et mon deuxième enfant m'a toujours reproché de s'occuper des chevaux plus que lui. Avec les chevaux, c'était une vraie fusion, un besoin, une soupape.

Dowrine a écrit:Putain, t'as un don Fanto, j'adore ta métaphore !

En me relisant après je me suis dit que ça faisait un peu trop genre je me prends pour une poétesse
Je suis la championne toute catégories des comparaisons plus ou moins heureuses.

Les enfants, je n'en ai pas et je sais pas si j'en aurais un jour (on verra bien, je participerai à nouveau si jamais ) mais que ça a été avec les chiens de ma famille ou la mienne maintenant, j'ai une tendance fusionnelle. J'ai toujours eu l'habitude de me poser par terre, allongée à côté des chiens sans rien dire, à se regarder et à se câliner. Je suis d'un naturel facilement angoissée, et ils m'ont toujours apaisée. J'ai besoin de la présence d'un chien au quotidien, et ça me manquait énormément pendant mes études. Du coup si j'ai des enfants un jour, je me demande bien comment ce rapport va évoluer, et j'aime beaucoup les témoignages des mamans qui ont été faits sur ce fil.

Concernant la question du compagnon, ça tombe bien, parce qu'il est pareil. On est très complices tous les deux, mon mec est mon meilleur ami, et la chienne est venue se greffer à notre petite cellule assez facilement. On a la même habitude tous les deux de parler à la chienne, de lui demander son avis sur des trucs insensés parce que c'est marrant et que ça fait ricaner l'autre, on a tout les deux le même plaisir à aller se promener avec, de jouer dans le jardin. Je suis vraiment contente d'avoir trouvé quelqu'un qui donne la même importance au chien que moi au quotidien. Je sais qu'il n'y a pas de jalousie, que c'est normal, que tout se goupille comme il le faut, et si jour on a des enfants, je sais qu'il sera d'accord sur la place importante à laisser au chien dans notre vie de famille, car on considère tous les deux que Scampie a été la première à enrichir notre vie à deux.

FantoNco a écrit:J'ai toujours été extrêmement proche de mes chats, jusqu'au jour où enceinte de 9 mois fin 2009 (donc dans un état émotionnel assez... Heu... Intense, enceinte tout est démultiplié) ma petite chatte de 6 mois qui dormait en rond sur mon ventre depuis 4 mois et à qui j'étais terriblement attachée a été écrasée devant chez moi, ça a été dévastateur, et je sais pas, ça a cassé un truc chez moi, on était si fusionnelles, si j'ai pu ensuite apprécier la compagnie des animaux et tisser un lien de tendresse, de complicité, d'affection sincère, je n'ai plus réussi à avoir cette proximité dont tu parles Sitsip (et je ne pense pas que ce soit une pâle copie d'ailleurs, c'est de l'amour tendre et sincère, il n'y a pas lieu de créer une échelle), ce jour là ça a été tellement violent je crois que j'en suis pas encore guérie et que j'ai encore une forme de distance de protection, y'a bien que mes mômes qui ont réussi à franchir cette forteresse, y'a ceux qui disent qu'ils veulent plus prendre d'animaux parce que ça fait trop mal quand ils partent, moi j'en ai repris mais ça a plus été pareil après ça, j'y pense avec nostalgie, ça me manque cette fusion avec un animal, cette évidence, un jour peut-être, là j'ai pris trop cher ce jour là, c'est ni conscient ni volontaire, mais clairement je vois et ressens le bloquage, l'idée de m'attacher aussi fort à un animal qui dans le meilleur des cas m'accompagnera 10 ou 15 ans, j'y arrive plus pour le moment.
Mais nous sommes de bons camarades avec une affection et un respect réciproque, un plaisir de vivre et d'évoluer ensemble, mais pas fusionnels.
(Mais je suis une sauvageonne asociale, je suis pas très douée non plus en liens de façon globale)
Et c'est d'autant plus fort quand je vois mon fils être dans une évidence et une fluidité totale dans ses rapports avec les animaux, avec son innocence d'enfant qui, le veinard, vit dans le présent

Je comprends ce que tu veux dire.

J'ai eu un rat, avec qui je faisais tout. Il dormait dans mes poches, se cachait dans mes cheveux, piquait mes affaires dans ma trousse que je retrouvais dans sa cage.
Aussi petit soit cet animal, et je me suis fais pas mal moqué même dans ma propre famille, j'avais un lien avec lui. Qqchose d'indéfinissable mais on se comprenait.

Quand il est mort, j'ai eu énormément de chagrin (il a été opéré d'une tumeur et il ne s'est jamais réveillé de l'anesthésie), là encore, minimiser par les autres parce que ce n'est "qu'un rat".

J'ai eu des chiens et des chats mais je n'ai jamais retrouvé cette proximité, se laisser aller que je pouvais avoir avec lui. Je les aime, je joue avec eux, les soignes... mais j'ai perdu cette petite flamme et quand par malheur, ils finissent par mourir, j'ai juste de la peine, je ne ressens plus ce chagrin immense que j'ai pu ressentir autrefois.

Et maintenant, je passe pour une sans cœur.