Une vie pyrénéenne de labrit des pyrénées

Une future spécialiste de l'érosion glacière, carine !
Maîtresse du bel Hans, toute la ville de Lourdes construit des barques.
Du coup, fala, je peux te consoler : tu la vois arriver, je suis déjà dessous.

Aller au pic du Mont

Ou au_dessus, à se croire les rois du monde. C'est le soum de Granquet que j'ai marqué d'un point rouge.


On peut y monter à peu près comme çà, c'est beaucoup moins raide que çà n'en a l'air.


Mais pour ce matin, on va par là, en admirant les grands solitaires


et les trop humaines forêts de métal.


Rois des mers de nuages ? "Myoppy et Voyou, rois des mers de nuages." : çà sonne pas terrible.


J'ai pas trop d'idée, pourtant j'aimerais bien être roi de quelquechose.
Bon, roi des cons, on est tellement nombreux, on verrait même pas qu'en fait, c'est moi.


Rois du camping, c'est une idée Voyou, mais j'en connais déjà deux.


Dans un monde aussi vaste, il y a de la place pour pas mal de rois.


Tu cherches à gauche,


tu cherches à droite,


tu reviens bredouille quand ta langue se fait trop lourde.


Tu repars encore, reviens,


Tant et si bien qu'on arrive dans le pierrier de Barran, qu'on découvre


la vallée de Lesponne sous les nuages.


Hou toi, là, tu as une idée


soufflée par Boxer le cheval ("I shall work harder !")


Soyons les rois de mes godasses. La neige est vierge, il n'y a pas foule,


mais nous pourrons toujours écraser des perspectives.

Magique.

tu peux être "roi des rêves des caniforumeur(se)s" avec tes photos magiques (je te pique volontairement ton adjectif Elo).

Wah! Superbe.

Elo, Fala et Gustave, nous ne sommes Voyou et moi que les messagers. Les Pyrénées sont magiques. Nous transmettrons !

L'hiver s'invite une (dernière ?) fois


à nos portes.


Les grands oiseaux eux-même en ont assez.


Ici, déjà se termine la saison de asphodèles, qui là-haut n'a pas commencé.


L'écobuage a fait son oeuvre, et




Voyou peut à nouveau déranger les brebis.


Mais si : quatre ont levé la tête.

Superbes photos,les pyrénées sont vraiment magnifiques!!Quel temps fait-il en ce moment dans les Pyrénées?

Pour te répondre ...

Il faut bien le dire : nous essayons avec vaillance de profiter de rares moments de soleil.


Il y a toujours à glaner le long de nos sentiers habituels,


dont les talus sont désormais occupés par les ancolies


et leurs amies.


Bien sûr, nous avons un petit pincement au coeur en regardant vers le mailh d'Arréou,


mais je connais le sentier, très glissant quand il est humide, alors ...


à nous, les compositions naturelles,




à nous, les rencontres fortuites.




Chouette chevreuil, hein mon pépèro ?


Allons faire la sieste !

Encore un joli reportage =)

Je ne trouve pas de mots pour exprimer le plaisir que j'ai ressenti en admirant vos clichés... MERCI !

Il s'agit, Thierry, d'une recette de cuisine : les Pyrénées à la sauce Voyou. Les Pyrénées, ingrédient principal, sont des montagnes six cents kilomètres au Sud de partout. Il faut une pointe de Voyou, en fait une louche, c'est mieux, çà donne du gout. Sans Voyou, les Pyrénées seraient fades. Entre nous, n'importe quel plus-beau-chien-du-monde ferait l'affaire (ils le sont tous !). Il faut mélanger les deux jusqu'à se rendre compte que les chiens sont à nos côtés depuis si longtemps qu'on ne sait même plus quand, et que, sans eux, nous ne serions jamais passés de l'espèce humaine à l'humanité.

Il y a ces jours où l'on croit que çà va se lever.


On y croit, on y croit,


mais non.


Je dirais même :


çà baisse.


Ah : faute d'orthographe.


Faisons semblant de


n'avoir rien vu.

Comme d'habitude, c'est magique.

Coucou :
toujours heureuses de partager les jolis moments des promenades de Voyou labrit photographiés et agréablement commentés par myoppy dans les belles Pyrénées.
Merci.

Merci à vous deux pour le rêve et la quiétude qui émane de vos ballades ! La force tranquille de la cette merveilleuse nature et cet excellent acteur mis en scène avec talent est une source d'énergie pour nous ...

Il est vrai, comme le dit Thierry, qu'il émane une quiétude de tes photos et une force tranquille du décor. C'est apaisant.
Ce sont des chevaux sauvages Myoppy?

Excellent... les photos sont éblouissantes, merci aux Pyrénées et à Voyou, mais ce sont les commentaires qui m'attirent systématiquement un grand sourire admiratif... pfou, quel talent, monsieur Myoppy.

Cheese, Elo, Maïa.
Merci beaucoup, Thierry. Les Pyrénées ont le don de se renouveler tous les jours. En fin de compte, c'est une leçon.
Maitresse de Gustave, ce ne sont pas des chevaux sauvages. Il se trouve que nos missionnaires peinent à les convaincre.


Bien sûr, j'aimerais que ce soit vrai,Erilaz. J'ai depuis longtemps perdu l'âge de ce genre d'illusion, mais çà ne m'importe pas.

La semaine dernière, il a fallu qu'on se la gagne. Il a fallu sauter sur le moindre rayon de soleil,


et quand on a voulu éviter la pluie, on a eu


la neige.


Comme le mailh d'Arreau nous a tendu les bras, il était juste de lui rendre une petite visite.
On se rapproche de la Taillade au bazooka, elle est toujours si belle


Voyou regarde l'herbe pousser.


"Non : je FAIS pousser l'herbe"


Ah ben oui, là, on voit bien que tu l'aides.


Tu veux faire plaisir à tes copines,


à leur berger un instant pétrifié.


Je préfère regarder par dessus ton épaule,


et suivre le regard de ceux-là


vers le bas,


vers les brumes.


Où que se porte notre regard, nous apprendrons en descendant


que nous ne connaîtrons jamais rien du goût des pâquerettes.

Magnifique !!!

Mais quel talent ! Vraiment !

Et sinon, celle ci, l'illusion est voulue ou pas ?

J'adore

Et celle la...
Que dire ?
Rien, juste contempler.

Tu me fais rêver avec tes photos. C'est splendide.
Et voyou qui fait pousser l'herbe...il est très fort ce chien...

Myoppy ton petit surnom doit être "mollets d'acier" !!
J'adore tes photos, le calme, le silence, la sérénité... Y'en a quelques unes qui me touchent vraiment.
On a d'ailleurs envie de les regarder avec un bol de chocolat chaud devant une cheminée

Canelle, je transmettrai à nos jolies montagnes ...
Photo prise sur le parvi de la basilique de Lourdes, Elo. J'en serais assez fier, vu que des millions de personnes passent devant chaque année, mais elles ne sont pas aussi insolentes, sans doute (j'm'ai bien marré aussi !) ... Quant à la deuxième, je n'avais pas vu en la faisant que le rocher dessinait un visage. Le roi des scélérats, à qui sourit la vie.
Voyou faisait la tête, maitresse de Gustave, il n'avait pas envie d'être photographié. Il a des jours comme çà.
C'es vrai, figoulute, que sous la neige, j'en aurais eu envie aussi !


Hier, on est monté à Tramassel, pour la deuxième fois cette année. Choisir est toujours difficile. Contrairement aux promesses de Météo-France, on est parti sous un ciel très couvert. Je me suis dit qu'on aurait du mal à en sortir, que les sommets du Bergons seraient dans le brouillard. On en a traversé une bonne couche dans la nuit, avec la sensation de remonter du fond de la mer. On a cru longtemps qu'on n'arriverait jamais à la surface. De nuit, dans une dizaine de mètres de visibilité, les arbres semblaient vouloir se jeter sur nous. Au grand parking de Tramassel, ciel clair. Voyou trouve le sentier sans problème.


Il trouve aussi tout seul quand il faut en sortir. La neige jusque là molasse devient pénible pour lui, craque sous son poids de façon inattendue. Je chausse mes raquettes pour lui faire une trace plus facile.


On ne sait pas encore comment çà va évoluer, mais bon, Voyou est content, alors on avance.


Il a bien compris le coup des raquettes.


Quand il essaie d'en sortir, paf : sa queue part dans le sens de la chute. J'en rigole, je sais c'est vache ! Sans doute trop tentant, cette neige


vierge.


Enfin presque.


On arrive à un petite crête intermédiaire, qui a tout d'une grande prise comme elle l'est sous une épaisse couche de neige.
Tout au bout, notre Granquet sort à peine des nuages.


C'est beau, hein, le gros ?


La couche de neige glacée es un peu plus épaisse, Voyou cherche son adhérence.


Nous rentrons en faisant une patrie de chasse à la boule de neige (sauvage)
Un premier réglage.


Ah ben non, sors de l'ombre.


Merci mon pépèro, pour ton aimable


participation.


On va rentrer jardiner un peu, je suis en retard,


Là, ce ne sont pas mes choux-fleurs.

Comme on est parti tard, on s'est dit pourquoi pas de Lias ?


Monter dans le brouillard ne nous a pas gêné : on a nos repaires,


et puis les rochers de la boup annonçaient


un grand trou bleu.


Alors on s'est reposé là,


dans notre grand trou bleu.


On a feusez les cons,


supputé sur l'intérêt d'un transport.


On s'est encore reposé


dans notre grand trou bleu


puis on est rentré par la cabane.


Mais çà n'a pas été facile.

Et ben dis donc, il a un sacré os le bonhomme, qu'a-t-il chassé ? ^^

Bien sûr, notre jardin est devenu çà,


et l'eau est montée jusque là. Ce sont de petits malheurs, nous n'avions rien d'autre au bord de l'eau que nos misérables vies, quelques rêves de retraite heureuse. Est-ce le gave qui a tout emporté ? Mais non, le gave, lui, est bon.


Alors ? alors, allons nous consoler en montagne.


Les hommes y suivent encore des chemins convergeants,


faciles à trouver, entre le nez de Cyrano et le diable de Tasmanie.


Comment on le sait ? suivez la flèche,


c'est tout au bout.


Les montagnes rêvent aussi,


les compagnons si poilus rêvent,


et, pendant ce temps là, les chêvres, elles, nous observent.


Mais où sont-elles passées ?


Elles réapparaissent mystérieusement derrière nous,


alors que les rêves des montagnes s'évanouissent,


que les profils retournent, incognitos, à la pierre.


C'est ainsi que la montagne console : suivez ensemble les


sentiers que vous aimez,


et vous serez ceux dont les pas, le rêve des montagnes.